L'Afrique Centrale pour une économie verte

Le Ministre Gabonais des Eaux et Forêts, Gabriel TCHANGO a participé, aux côtés de ses pairs en charge de l'environnement, du développement durable, des eaux et forêts des Etats Membres de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) à la conférence des Ministres de cette sous région du 15 au 19 mai 2012 à Brazzaville au Congo.

Au cours de ce séjour, les Ministres se sont engagés, le 16 mai 2012, dans une déclaration dite de Brazzaville à mettre en place une économie moins carbonée, créatrice d'emplois et propice au développement des entreprises et du bien-être des populations.

Les participants se sont accordés pour adopter des mesures concrètes en vue de favoriser la transition des économies traditionnelles vers une économie verte par le biais des actions soutenues de gestion des déchets, de reboisement, de lutte contre les changements climatiques et la désertification, de promotion des énergies renouvelables et écotourisme, d'assainissement, etc.

Les Ministres de la sous-région ont saisi cette occasion pour inviter la communauté internationale à soutenir les efforts de la CEEAC en matière de développement et de promotion de l'économie verte par des financements et des transferts de technologies.

Le Secrétariat Général de la CEEAC pour sa part, lancera dans les tous prochains jours, une étude de faisabilité sur le développement et la promotion de cette économie. Les informations scientifiques, techniques et commerciales issues de cette étude aideront à évaluer la rentabilité financière et les impacts des programmes identifiés et serviront à préparer la table ronde des bailleurs de fonds.

La Banque de Développement des Etats de l'Afrique Centrale (BDEAC) quant à elle, a mis en place un instrument financier pour accompagner les pays de la sous -région dans cette mission : le fonds pour l'économie verte en Afrique centrale. Ce dernier facilitera l'accès au financement rendu disponible auprès des partenaires. En effet, les décaissements sont très souvent difficilement débloqué en l'absence d'un tel instrument qui appuierait les porteurs de projets et donnerait des garanties aux bailleurs.

Enfin, l'idée de l'organisation rotative de la conférence des Ministres sous-régionaux sur l'économie verte a été retenue à l'unanimité pour faire le bilan et mesurer l'impact de cette dernière sur l'amélioration des conditions de vie des populations.

Source : Les dépêches du Congo