21 mars, journée internationale de la forêt

En prélude à la journée internationale célébrée le 21 mars de chaque année, Monsieur Noël Nelson MESSONE, Ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des Ressources Naturelles a prononcé une allocution à cet effet le 20 mars 2014 à la chaine Gabon Télévision.

Le Membre du Gouvernement a saisi cette opportunité pour rappeler à l’opinion nationale et internationale l’importance de préserver les forêts.

C’est vers la fin des années 1970 que la FAO (Organisation des Nations-Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation) instituait le 21 mars Journée Internationale de la Forêt afin de promouvoir l’importance des différentes fonctions des écosystèmes forestiers du monde. C’est l’occasion de renseigner le public sur les prestations fournies par nos forêts, telles que l’alimentation, les médicaments, la fourniture de bois, la protection contre les dangers naturels, la détente, le refuge pour de nombreuses espèces, afin que celles-ci soient reconnues et appréciées à leur juste valeur.

Pourtant, force est de constater que la déforestation mondiale poursuit son court à un rythme alarmant nonobstant ces précieux avantages écologiques, économiques, sanitaires et sociaux. Selon les chiffres de la FAO, 13 millions d’hectares de forêts sont détruits chaque année. A cette allure, les générations futures risqueraient de ne pas bénéficier des mêmes prestiges que nous si des efforts de conservation et de gestion durable des forêts ne sont pas fournis. D’autant plus que, la déforestation par exemple serait responsable de près de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre qui, contribuent au réchauffement de la planète.

Au Gabon, la dernière visite inopinée du Ministère, en fin janvier 2014, dans les usines forestières a mis en évidence plusieurs gaspillages de la ressource. En effet, certains opérateurs économiques coupent le bois sans véritables plans d’industrialisation et l’abandonnent dans leurs parcs à bois respectifs au point où celui-ci perd de sa substance en termes de valeur. Ces opérateurs doivent prendre conscience. D’où la montée au créneau, une fois de plus, de Monsieur le Ministre de la Forêt qui, pour l’heure, fait preuve de beaucoup de pédagogie.

Rappelons que la forêt du bassin du Congo dont le Gabon fait partie est l’un des plus importants poumons écologiques du monde après l’Amazonie. La responsabilité de tous est donc engagée !

Communication MFEPRN