Le Congo valide son projet d’observation du cycle hydraulique HYCOS

Libreville, 21  juillet 2014, Le Projet d’observation du cycle Hydraulique  du Congo (Congo HYCOS), a été validé à Libreville au court d’un atelier de sensibilisation et de validation du document projet Congo-HYCOS ainsi que la présentation de l’outil d’allocation de l’eau dans le bassin du Congo

 

         La capitale Gabonaise a abrité du 21 au 22 Juillet 2014 un atelier de sensibilisation et de validation du document projet Congo-HYCOS et présentation de l’outil d’allocation de l’eau dans le bassin du Congo.

     Ces assises, organisées par le Secrétariat Général de la CICOS, en collaboration avec le Gabon ont été relevé par la présence du Représentant du Secrétaire Général du CICOS, du du Ministre des Ressources Hydrauliques, du Secrétaire Général du Ministère des Transports du Gabon, du Représentant de l’Agence Française de Développement  et du Coordonnateur du Programme Congo-HYCOS.

L’atelier de Libreville avait  pour objet de se pencher sur deux projets distincts mais complémentaires qui couvrent les thèmes du suivi de la ressource en eau et de la planification d’aménagement structurants.

       Pour sa part, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) appuie depuis plusieurs années le suivi de la ressource en eau à travers le système mondial d’observation des cycles hydrologiques (WHYCOS). Elle permet aujourd’hui au Niger, au Burkina Faso, et bientôt au Sénégal de mettre en œuvre leurs projets.

     Les Ministres des pays membres de la CICOS avaient signée en Mai 2009 la déclaration relative à la mise en place d’un système d’observation du cycle hydraulique dans le bassin du Congo, aujourd’hui mis en œuvre à travers le programme Congo-HYCOS.

 

Le programme Congo-HYCOS a ainsi démarré grâce aux financements de l’Union Européenne et de la coopération Française. Notons aussi que la coopération  Allemande apporte son assistance technique pour la mise en œuvre du système d’information Hydrologique, ainsi que pour la préservation de nos écosystèmes forestier et aquatique.

Avant les années 1970, il existait  plusieurs centaines de stations hydrométriques dans le bassin du Congo aisni que dans celui de l’Ogooué. Aujourd’hui, on ne dénombre plus qu’une dizaine de points de mesures.

      L’observation du cycle Hydraulique du Congo est un outil utile  pour le bassin versant de l’Ogooué pour plusieurs raisons, notamment du fait des  multiples usages de l’eau, indispensable pour le transport fluvial, les mines, l’hydroélectricité, l’agriculture, la pêche, etc.

       Rappelons que le CICOS (La Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui Shanga) est un organisme d’intégration économique à travers l’exploitation équitable et concerté des voies d’eau transfrontalière et une mise en valeur durable et mutuellement bénéfique des ressources en eau du bassin du Congo.

                                                                                   Liliane Amyeng Mendome