Le Gabon au Congrès Mondial sur les Forêts

Le Congrès Mondial sur les Forêts s’est ouvert lundi 7 septembre à Durban en Afrique du Sud. L’Afrique a abrite pour la première fois cette rencontre internationale, qui se tient tous les 6 ans, depuis son lancement en 1926.

ouvert officiellement le  7 septembre, l’événement se poursuit jusqu’au 11 septembre. Il est co-organisé par l’Afrique du Sud et la FAO, sur le thème Forêts et Populations : investir dans un avenir durable.

Les travaux  de cette rencontre des représentants des 192 pays a lieu quelques semaines avant l’assemblée générale des Nation-Unies et quelques 200 jours avant la 21ème conférence des parties attendue à Paris  du 30 novembre  au 11 décembre 2015.  Il faut souligner que le Congrès qui a réunit 17 Ministres en charge des forêts et des représentants de gouvernement  se tient dans un contexte où la communauté internationale aborde un tournant historique sur la question du développement, marqué par la 3e Conférence sur le financement du développement, l’adoption d’un nouvel agenda de développement et de nouveaux objectifs pour l’après 2015. Les 4 interventions de la session d’ouverture ont fait ressortir l’importance des forêts et l’enjeu de  leur gestion durable à  la COP21 d’autant qu’elle doit déboucher sur un nouvel accord juridiquement contraignant sur le climat. La problématique des forêts est au cœur de du processus  sur lequel repose les espoirs de contribuer à baisser le réchauffement de la planète à moins de 2°C.

 

 Sont intervenus tour à tour à la cérémonie d’ouverture le Prince Albert de Belgique Ambassadeur de la Fao pour les Forêts, le Ministre sud Africain Senzeni Zokwana, le Directeur Général de la FAO, José Graziano Da Silva,  la présidente de la Commission de l’Union Africaine. Dr NKOSAZANA Dlamini –Zuma a fondé les espoirs sur le 14ème congrès Forestier Mondial, cadre convenable pour que les forêts d’Afrique qui représentent 68% des forêts du monde se présentent comme une des solutions à la lutte contre le changement climatique.

 

Ouvrant officiellement les travaux, en lieu et place du Président Jacob ZUMA empêché, le vice-président Ciyrl RAMAPOZA  a appuyé l’intérêt de reconnaitre les forêts  comme une alternative aux  défis du  monde : de nouveaux modes de production, l’apport des énergies renouvelables,… . La planète comptera 9, 3 milliards d’être vivants en 2050. Cette  croissance démographique oblige à produire 70 % d’aliments plus qu’à ce jour.

 

Ce 14ème  Congrès est une nouvelle occasion de rappeler le rôle essentiel des forêts pour la vie humaine et la préservation de la planète. Les forêts ont des fonctions sociales, économiques et environnementales. Elles sont de plus en plus sollicitées et soumises à des pressions. D’où la nécessité pour les acteurs concernés de se mobiliser pour promouvoir la gestion durable et la gouvernance des forêts.

 

Le Congrès Forestier Mondial  est la plus grande rencontre et la plus importante au monde qui réunit tous les acteurs concernés par les questions relatives aux forêts. Elle leur donne l’occasion d’avoir des échanges, d’orienter les actions et les politiques et de positionner les questions relatives aux forêts sur l’agenda du développement. Le Congrès est un rendez-vous de toutes les parties prenantes à tous les niveaux.

 

Le Gabon participe à ce Congrès fort du mandat qu’il vient d’accomplir à la présidence de la 11e session du Forum des Nations Unies sur les Forêts (11e FNUF). Il faut rappeler que cette présidence menée par  le Ministre de la Forêt, Nelson Messone, a débouché sur l’adoption, après de difficiles négociations, d’une résolution sur l’Arrangement International sur les Forêts pour l’après 2015.

 

C’est également sous cette présidence du Gabon que le projet du texte sur les Objectifs de Développement Durable a pris en compte la question des forêts dans trois objectifs spécifiques.

 

Le Ministre MESSONE a pris part à deux événements de haut niveau à l’ouverture du Congrès, organisés par la FAO et le Secrétariat du Forum des Nations sur les Forêts.