L’appui de la BAD à la transformation de la filière Forêt-bois

Libreville, le 17 décembre 2015. Le terme de la mission d’identification et d’évaluation de la préparation du document stratégique de la Banque Africaine de Développement(BAD) pour le Gabon, la période 2016-2020. Séances de travail et visites de terrain pendant une dizaine de jours, la délégation de la BAD a identifié et examiner toutes les interventions proposées par le gouvernement gabonais. Dans le secteur de la  foresterie et l'industrialisation de la filière bois, il était question d’évaluer les Termes De Référence du projet Gabon Vert et les études soumis par le Ministère chargé des ressources naturelles et de la Forêt. La requête de financement du Gabon à la BAD concerneraient un appui total  de près de 42 milliards de Francs CFA.

En faisant au Mininstre Flore MISTOUL le bilan satisfaisant de la mission de la BAD qu'il a conduite, le Dr Samba Bocary TOUNKARA, à la tête d’une délégation de 5 experts a précisé que la mission  d’identification et d’évaluation intervenait dans un contexte favorable à une plus grande opérationnalisation des initiatives de la Banque dans le cadre des priorités du nouveau Président de la BAD, Akinwumi ADESINA. Ces priorités portent notamment sur le potentiel des projets a absorber les ressources et leur impact dans les économies nationales.

Pour M. MISTOUL, le PSGE et son programme Gabon Vert intègrent parfaitement la nouvelle vision de la BAD. Elle a apprecié l'intérêt de la BAD à mobiliser les ressources en don au bénéfice du Gabon. Le fiancement du praomme Gabon Vert affiche le montant indicatif de 47 millions d'Unités de Comptes; soit unn peu moins de 40 milliards de Francs CFA.

Outre les aspects de gestion du programme ces fonds sont destinés à financer trois(3) principales composantes du « vaste » programme Gabon Vert à savoir, le Développement durable du patrimoine forestier, le Soutien au développement de l’entreprise et des emplois dans l’industrie des produits forestiers, Renforcement de Capacités de l’Administration et Structures d’Appui à la Filière.

La BAD entend mobiliser ces ressources en prêts pour le financement du programme Gabon Vert. A ces fonds s’ajouteront les ressources en provenance du secteur privé. Au regard de l’envergure du programme Gabon Vert Madame MISTOUL a requis que le volume des fonds mobilisés augmente d’ici 2017, année du démarrage de l’appui financier de la Banque.

Les autres fonds dont le montant indicatif s’élèverait à 2 milliards de CFA, seront consacrés à préparer des opérations de reformes d’investissements. C’est ainsi qu’à la demande du Gabon, ils vont couvrir les besoins de trois(3) études de faisabilités, à savoir la mise en place d’une Bourse du Bois (réguler le marché entre acheteurs et fournisseurs de bois), une étude de construction d’une Usine Bois-Energie (pour transformer les rébus de bois en énergie verte) et puis une Etude d’Observation et d’Evaluation environnementale des sites industriels du Gabon.

La mission de la BAD fait suite au dialogue initié par la Banque avec le Gouvernement Gabonais dans le cadre de la préparation de la stratégie d’intervention de la Banque pour la période 2016-2020 ; mais aussi dans un contexte de mise en œuvre des nouveaux objectifs fixés à la Banque qui découlent de la vision du nouveau Président de la BAD, déclinée à la conférence de Dakar sur la transformation de l’agriculture. M. ADESINA considère que l’Afrique ne peut se « développer qu’à partir des secteurs qui créent la richesse et non qui génèrent la pauvreté » des populations.

En attendant la formulation de la requête de financement du Gabon sur les ressources de la Facilité d’Appui au Pays à Revenus Intermédiaires (PRI) pour l’assistance au « Programme d’appui au Gabon Vert pour la Transformation de la Filière Forêt-Bois » et le financement des Etudes, la BAD a programmé une autre mission début 2016 dans le secteur Agriculture et Pêche. Elle compte intervenir également dans le programme GRAINE avec en perspective la mobilisation des ressources dans le secteur privé.

La BAD est présente dans 44 pays africains. Elle contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.