Assemblée annuelle du Fond Monétaire Internationale et de la Banque Mondiale

Libreville, le 08 octobre 2020 – Le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de L'Environnement, chargé du Plan Climat, et du Plan d'Affectation des terres, Prof. Lee White, a pris part ce jour à l’assemblée annuelle (2020) des Conseils des gouverneurs du Fond Monétaire Internationale (FMI) et du Groupe de la Banque Mondiale portant sur : « investir dans la nature pour une reprise durable ».

Présidé par le vice-président de la Banque Mondiale pour le développement durable, M. Juergen Voegele, cet événement a vu la participation de nombreux experts et des ministres chargés des ressources marines et naturelles, et de la planification du développement (Indonésie), de la lutte contre les changements climatiques (Pakistan), de la planification économique (Rwanda), du Secrétaire d’Etat auprès du ministre en charge du développement et de la coopération internationale (Suède), et du PDG et président du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), M. Carlos Manuel Rodriguez.

Il était question pour ces derniers de débattre et d’échanger sur comment les pays peuvent intégrer au mieux les enjeux du climat, de l’environnement, et de l’inclusion sociale dans leur plan de relance respective post COVID-19. Cette rencontre virtuelle a notamment mis le cap sur deux rendez-vous majeurs prévus l’an prochain : La 26e conférence annuelle de l'ONU sur le climat (COP 26) ainsi que la 15ème réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique.

Pour l’occasion, le ministre Prof. Lee White a rappelé que le Gabon, pleinement engagé dans la lutte contre le changement climatique et en faveur de la biodiversité, met en place une stratégie de gestion durable de ses ressources forestières :

« Mon pays s’est engagé à respecter l’Accord de Paris qui implique la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre, mais également la préservation de nos écosystèmes forestiers. Nous croyons fermement que le seul moyen d’y parvenir est d’exploiter notre forêt de manière durable et au profit des populations locales. C’est à travers cette stratégie que la forêt gabonaise va contribuer plus significativement à l’économie nationale et ainsi créer des emplois », a-t-il déclaré.

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