Célébration de la Journée Mondiale des Poissons Migrateurs au Gabon

Libreville, le 26 octobre 2020 – Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des poissons migrateurs, le ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat, et du Plan d’Affectation des Terres, en collaboration avec l’ONG The Nature Conservancy (TNC), a organisé, ce samedi 24 octobre, de nombreuses activités visant à sensibiliser les populations sur l’utilisation durable des écosystèmes aquatiques et a améliorer la conservation de nos cours d’eau et ses habitats.

Les participants, parmi lesquels figuraient des représentants de nombreuses Administrations et d’autres passionnées de la nature, ont fait une descente en pirogues, canoës et kayaks de la rivière Ntsini, entre le débarcadère d’Ambowet et Cap Caravane, et ont mené une opération de collecte de déchets dans la mangrove. Tout au long des 11,5 kilomètres du trajet, ils ont pu observer les enjeux auxquels font face les cours d’eau qui se trouvent autour de la ville, et qui représentent un habitat important pour les poissons migrateurs.

« Nous avons simulé une migration en partant du débarcadère d’Ambowet jusqu’au Cap Caravane pour montrer, de manière symbolique, le parcours qu’effectue un certain nombre de poisson migrateur au Gabon, notamment le capitaine, la carpe, la dorade et la bossue, et les dangers auxquels ils sont confrontés à cause des déchets. », a déclaré M. Jean Herve Mve Beh, directeur général des Écosystèmes Aquatiques (DGEA).

Outre cette opération, les participants se sont réunis autour d’une table ronde afin de proposer des solutions à long-terme, visant à maintenir les écosystèmes sains et poursuivre les efforts déjà engagés par le Gabon afin de renforcer la préservation des cours d’eau, des mangroves, et les espèces migratrices.

« Le message que nous voulons adresser aux populations est qu’en adoptant des gestes éco-citoyens, nous pouvons non seulement contribuer à préserver notre biodiversité, mais également sécuriser le bien-être des populations riveraines qui dépendent de ces espèces pour se nourrir » a ajouté le DGEA.

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