Budget 2014 en baisse
Quelques jours après la visite des députés de la Commission des Lois au Ministère des Eaux et Forêts, c'est au tour du Ministre Gabriel TCHANGO de se rendre au Palais Léon MBA, siège de l'Assemblée nationale en vue d'exposer sur le projet de budget 2014 du département dont il a la charge.
LIBREVILLE, LE 30 OCTOBRE 2013.- C'est la salle Georges DAMAS ALEKA qui a servi de cadre à l'exposé des motifs du projet de budget 2014 présenté par Monsieur le Ministre à la Commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité Publique de cette institution. Après les salutations d'usage, l'Honorable Maurice Nestor EYAMBAT-TSIMAT, Président de ladite commission a demandé au Ministre de faire le bilan de l'exercice 2013 avant de défendre le projet de budget 2014.
En réponse, Monsieur le Ministre a informé la Représentation nationale que le montant alloué à son département a été exécuté à hauteur de 92, 29% en fonctionnement et 56,83% en ce qui concerne l'investissement. S'agissant de l'exercice 2014," bien que le budget général de l'Etat soit estimé à la hausse, celui du Ministère des Eaux et Forêt connaît une diminution de l'ordre de 34,46% passant de dix milliards quatre vingt sept millions huit cent quatre vingt un mille trente deux francs en 2013 à six milliards six cent onze millions trois cent huit mille sept cent quatre vingt quinze francs " a déclaré le Ministre TCHANGO. Aussi, a-t-il précisé que ce budget ne concerne uniquement que le fonctionnement. L'investissement étant inscrit dans la section 01 du budget général de l'Etat où sont logés tous les projets visant à mettre en oeuvre le Plan Stratégique Gabon Emergent.
Enfin Monsieur le Ministre a informé l'auditoire qu'il a sollicité auprès de ses collègues du Gouvernement une inscription spéciale pour la prise en compte des projets majeurs à fort impact socio-économique contenus dans le programme « Conservation de la biodiversité » tels que la gestion du conflit homme-faune sauvage, le contrôle des aménagements forestiers, la gestion du secteur viande de brousse.
A la suite de cet exposé jugé clair et net par l'assistance, les Honorables Rémy OSSELE NDONG, Marie Madeleine NYNGONE ANDA et Martin MABALA sont revenus sur le conflit homme-faune, les actions menées par les Eaux et Forêts en vue de l'endiguer notamment juridiques et enfin, les moyens roulants pour les services déconcentrés. Ils ont souhaité que les membres du Gouvernement en charge des finances aient une oreille attentive aux préoccupations du Ministère des Eaux et Forêts. Les cartouches pimentées déjà expérimentées avec brio dans d'autres pays comme la Namibie serait une voie de sortie du conflit homme-faune. Quant au cadre juridique, les juristes sont à pied d'oeuvre et la première monture sera disponible très bientôt.
Au terme de ces échanges, Monsieur le Ministre a tendu la main aux Représentants du peuple qui dans leurs missions régaliennes (voter les lois) peuvent aider son département à voir plus de moyens afin de trouver des solutions aux problèmes susmentionnés.
Fabrice WADA