La DGFAP en mission !
La Direction Générale de la Faune et des Aires Protégées(DGFAP) a initié du 09 au 19 avril 2014, une mission de prise de contact et de suivi des activités de faune et de chasse auprès des services déconcentrés du pays. Scindée en trois groupes, chaque mission a été conduite par Messieurs Brice Léandre MEYE (Woleu-Ntem, Ogooué-Ivindo, Haut-Ogooué et Ogooué Lolo), BARRY Aliou MBIA KOMBE (Ngounié, Nyanga et Moyen Ogooué) et Daniel IDIATA MAMBOUNGA (Ogooué Maritime et Estuaire) respectivement Directeur Général, Directeur Général Adjoint1 et Directeur Général Adjoint2.
Outre l’objectif général ci-dessus cité, les objectifs spécifiques de cette mission étaient de s’imprégner des stratégies locales de lutte contre la criminalité faunique, d’évaluer l’ampleur du conflit Homme-Faune et de sensibiliser les agents sur le respect des règles d’éthique et de déontologie qu’ils doivent observer. En ce qui concerne les stratégies locales de lutte contre le braconnage et la criminalité faunique, il convient de retenir que les agents en service dans l’arrière pays ont abattu un travail appréciable avec à la clé des dizaines de fusils et des pointes d’ivoires saisis en période de fermeture de la chasse et parfois en zone périphérique des parcs nationaux.
Pendant la mission, les autorités locales (Gouverneurs, Préfets, etc.) ont exprimées leur inquiétude face au fléau de la dévastation des cultures vivrières par les éléphants. Ce fléau est perçu dans l’arrière pays comme une menace à la sécurité alimentaire et au bien-être des populations qui se considèrent abandonnées à leur sort alors que les autorités réfléchissent pour endiguer ce désastre. En réponse au conflit Homme-Faune, le Directeur Général a, pour sa part, présenté à chaque autorité les réflexions en cours en vue de lutter contre ce phénomène. Il s’agit notamment de l’allègement de la procédure des battues administratives, de la validation de la boite à outils (cartouche pimentée) et de la création d’un fond d’indemnisation des populations victimes de destruction de cultures vivrières.
Enfin, s’agissant de la sensibilisation des agents, Monsieur le Directeur Général a insisté sur la nécessité pour les agents de respecter les procédures administratives, la déontologie et règles d’éthique conformément aux lois n°001/2005 du 4 février 2005Pportant statut général de la fonction publique et n°0014/2005 du 8 août 2005 portant code de déontologie de la même fonction publique.
Communication MFEPRN.