Conférence de presse gouvernementale : les Ministres MESSONE & IMMONGAULT face aux médias
Le Ministre de la Forêt Noël Nelson MESSONE a animé dans un hôtel de la place le 12 juin 2014, une conférence de presse conjointe avec son collègue des Mines, de l’Industrie et du Tourisme Régis IMMONGAULT en présence de Madame Denise MEKAM’NE, Ministre des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte-parole du Gouvernement qui a d’ailleurs planté le décor de cette communication.
A la suite du Porte parole du Gouvernement, le Ministre IMMONGAULT a décliné la politique du gouvernement en matière des mines, des industries et du tourisme en axant son propos sur les pôles miniers dont Belinga en est le majeur, ceci dans l’optique de la diversification et de la dynamisation de l’économie de notre pays. Belinga a une teneur de l’ordre de 65% et ses réserves sont évaluées à plus d’un milliard de tonnes.
En ce qui concerne le Ministère de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des Ressources Naturelles, le Membre du Gouvernement a saisi cette opportunité pour présenter les pans de son administration, leurs missions et les actions qui y sont menées. Emboitant le pas à son collègue des mines, Noël Nelson MESSONE a exposé aux medias nationaux et internationaux présents à cette conférence de presse la politique d’industrialisation menée par le gouvernement en commençant par les retombées de la mesure d’interdiction d’exporter les grumes rentrée en vigueur en 2010. La transformation locale du bois a eu pour effets collatéraux l’augmentation d’emplois directs et indirects, d’unités de transformation (plus de 129 en 2013 contre 95 en 2010), de production industrielle (850 000 m3 en contre 827 000m3 en 2010), …avec un chiffre d’affaire global de plus de 350 milliards de F CFA.
La contribution de la filière forêt-bois dans le pacte social n’est pas en reste dans l’exposé du Ministre. L’octroi des emplois, la construction des écoles, églises, dispensaires et la fourniture en eau et en électricité sont autant d’actes que posés par les entreprises forestières au bénéfice des populations locales.
Répondant à l’une des questions d’actualité ayant trait au conflit Homme-faune, le Ministre en charge de la faune a rassuré l’opinion nationale et internationale que l’homme reste au centre des priorités du gouvernement quand bien même il est important de préserver la faune sauvage pour son rôle majeur dans l’équilibre de l’écosystème. Une batterie de mesures seront initiées pour atténuer ce fléau notamment la création d’une unité spéciale de gestion de conflit homme-faune, la formation des populations aux techniques de répulsion des animaux sauvages, etc.
Fabrice WADA