Environnement : Les Ministres africains demandent des revenus à la mesure de leurs richesses en biodiversité.
Environnement : Les Ministres africains demandent que leurs revenus soient à la mesure de leurs richesses en biodiversité.
C’est au début du mois de mars 2015, au centre du Caire (près de 20 millions d’habitants) que les ministres africains chargés de l’environnement se sont retrouvés pour la 15ème session de la conférence des Ministres africains de l’environnement (CMAE).
Y ont participé des représentants des États membres de la CMAE et des représentants d’organisations régionales et sous-régionales africaines, d’organismes des Nations Unies, de secrétariats de diverses conventions sur l’environnement et d’organisations intergouvernementales et les Ongs.
Placée sous le thème central : « Gestion du capital naturel de l’Afrique pour le développement durable et l’éradication de la pauvreté », la rencontre de la capitale égyptienne accueille la conférence 30 ans après le lancement de la CMAE au Caire.
Les Ministres ont capitalisé les avancées de la 14ème session de la conférence dont les travaux se sont tenus à Arusha en Tanzanie. Il s’est agit notamment de mettre en relief les orientations fournies par les négociateurs africains du changement climatique pour l’élaboration des messages clés et de la position commune africaine qui avaient été présentés lors des négociations sur les changements climatiques à Doha, Varsovie et Lima.
Un intérêt bien appuyé par le Gabon représenté par le Ministre Noël Nelson Messone. Le Ministre de la forêt, de l’Environnement et de la protection des ressources naturelles été désigné vice-président rapporteur pour le compte de la sous-région Afrique Centrale. Le Gabon s’est vu ainsi confier l’organisation des prochaines assises qui devraient se tenir en 2017.
M. Messone est persuadé que la 15ème session de la CMAE qui précède la réunion préparatoire sur une position africaine dans l’agenda post-2015 prévue se tenir en mai-juin 2015 à Libreville a permis de progresser sur la voie des préparatifs de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, prévue à Paris, en décembre 2015.
Avant le round de Libreville, l’Algérie a proposé la tenue d’une session spéciale de la CMAE en 2016. Cette proposition a été reçue à l’unanimité.
Au cours de la conduite des débats, M. Messone a souligné que le continent africain regorge de richesses culturelles et de ressources naturelles qui ne garantissent pas, pour le moment, des revenus substantiels, réguliers aux économies africaines à la mesure de l’abondance de sa biodiversité. Selon lui, une meilleure prise en compte desdites ressources devrait permettre, à juste titre, aux Etats de lutter efficacement contre la pauvreté.
Les travaux sur les changements climatiques menés au sein du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains qui avaient débouché sur l’adoption du programme de travail de haut niveau sur l’action des changements climatiques en Afrique;
Outre le sujet général relatif aux contributions qui avaient été apportées à la publication du premier rapport sur le déficit d’adaptation en Afrique (Africa Adaptation Gap Report), les conférenciers ont fait le point su les activités pour l’après-2015, y compris les objectifs de développement durable; le bilan de la 20ème session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et préparatifs de la COP21. A l’ordre du jour de la session, l’élaboration et la mise en œuvre des programmes phares régionaux, a ce propos, le Ministre Gabonais a souligné les efforts fait par son pays dans la protection de l’environnement et le développement durable, en insistant sur l’un des trois piliers de la politique de l’Emergence, à savoir le Gabon Vert.
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