Clôture de la Cop27

Après des négociations longues qui ont largement débordé sur le calendrier officiel des débats, la 27ème conférence des parties à la convention cadre des nations unies (COP 27) de Charm el-Cheikh, en Égypte, s’est clôturée dimanche matin et a été marquée par l’adoption d’un texte réclamé depuis de nombreuses années par les pays en voie de développement.

Il s’agit de la création d'un fonds dédié à compenser financièrement les dégâts “pertes et dommages” causés par les changements climatiques dans les pays les plus vulnérables.

En effet, le sujet des pertes et dommage part du constat que les phénomènes météorologiques extrêmes dus au changement climatique représentent des dommages coûteux pour les États qui les subissent, et qui sont en majorité des pays en développement. Or, l'intensification de ces catastrophes étant causée par l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre, principalement liée aux pays développés et industrialisés, les pays en développement considèrent qu'ils devraient recevoir des compensations financières.

Les pays africains ont estimé que les décisions de l’article 6 envoient un signal positif aux acteurs non étatiques pour leurs participations effectives au renforcement de l'ambition de l'Accord de Paris en matière d'atténuation et d'adaptation. Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour assurer la crédibilité des mécanismes et des approches de l'article 6 et l'intégrité environnementale tout en évitant le double comptage des réductions d'émissions.

Malgré de longues concertations lors de cette COP africaine, Il n’a pas été possible d’établir une reconnaissance des besoins spéciaux et des circonstances particulières de l'Afrique, la région qui contribue le moins aux changements climatiques mais qui reste la plus vulnérable à ces impacts.

 

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